Constance et Fastoche : voyager en stop avec son chien

Qui sont-ils ?

Constance, 29 ans et Fastoche, 9 ans.

Comment se sont-ils rencontré ?

Depuis aussi loin que je me souvienne j’ai toujours rêvé d’avoir un chien. En 2010 j’étais animatrice dans une colonie de vacances, dans la Creuse. Une de mes collègues habitait proche du centre et sa chienne venait d’avoir une portée de 5 chiots. Elle les a amenés un soir, ils avaient 3 semaines.

Évidemment ils étaient tous adorables. J’étais encore étudiante à cette époque et je me disais que ce n’était pas raisonnable d’avoir un chien maintenant… Mais mon cœur a basculé quand je l’ai vu. Fastoche ne faisait que pleurer et se débattre dans les bras de mes autres collègues, mais au moment où je l’ai pris, il a enfoui sa petite truffe dans le creux de mon coude et c’est là que j’ai su.
Exactement comme Cosmos et Moi !!

À ses deux mois, je suis retournée le chercher et je pense que c’est une des meilleures décisions que j’ai prises, car depuis il ne me quitte plus. C’est comme mon enfant, il fait partie de moi.

On se ressemble, on apprend et on se soutient l’un l’autre, encore plus aujourd’hui au cours des voyages. Il s’adapte continuellement aux nouvelles contraintes (attendre des heures en stop, rester calme dans la foule, dormir en tente ou à la belle étoile, etc.)

Pourquoi voyager en stop avec son chien ?

Le voyage a toujours été un rêve que je repoussais. Sûrement par crainte. Puis l’occasion s’est présentée. Mon contrat de travail se finissait et je venais de quitter mon conjoint.

Je crois que le fait de voyager était devenu un besoin, besoin de voir autre chose, mais surtout de sortir de ma zone de confort et de me prouver à moi même que j’en étais capable.

Au début j’ai entrepris un voyage en vélo en voulant prendre la direction de l’Irlande, mais cela s’est avéré trop compliqué pour ma part. Partir seule avec mon chien dans une remorque a été physiquement et psychologiquement trop contraignant et Fastoche n’appréciait pas le fait de rester en remorque.

Le but était de profiter du voyage et non de le subir. J’ai donc rapidement changé mes plans. J’ai acheté un billet pour le Monténégro et nous nous sommes envolés quelques semaines plus tard en sac à dos.

Je n’avais jamais voyagé seule, je ne parlais pas anglais et j’avais très peu de moyens financiers. Nous avons donc rapidement appris à nous débrouiller avec les moyens du bord ce qui nous a amenés faire de l’auto-stop. C’est un moyen certes économique, mais c’est surtout une manière de rencontrer du monde et de partager de véritable moment d’écoute et de partage.

Pour l’instant nous avons réalisé une petite partie de l’Europe de l’Est, en traversant le Monténégro, la Croatie, la Slovénie, l’Autriche, l’Allemagne du Sud, la France et une partie de l’Espagne.

Nous dormons généralement dans des auberges de jeunesse même si je suis dans l’obligation de prendre une chambre privative. En Espagne cela était plus compliqué, nous devions prendre des Airs B and B. Il nous arrive aussi de faire du camping sauvage même si pour l’instant cela fût très ponctuel. Il nous ait arrivé d’être accueilli gracieusement chez une personne qui nous avait pris en Stop ou alors de faire du couchsurfing.

Comment vois-tu le rôle de ton chien dans ta vie ?

Mon chien… C’est une partie de moi même, mon plus grand amour. On se ressemble dans les qualités et les défauts et on a une magnifique complicité. Même après 9 ans et il me surprend encore et me faire rire. Il a un rôle primordial dans ma vie, car je dois toujours penser à lui et prendre soin de lui, aussi bien qu’il le fait pour moi.

C’est un être tellement doux et plein d’amour… un peu têtu parfois et très très tête en l’air. C’est une relation assez difficile à expliquer et je pense que toutes les personnes qui aiment leur chien seront raccord avec moi.
Tout à fait d’accord avec elle !

Quels sont tes conseils et tes astuces ? As-tu du matériel particulier ?

J’ai une gamelle pliable vraiment super pratique ainsi qu’une muselière lorsque je prends le train ou le métro. Cet hiver, je lui avais acheté des chaussons pour la neige, mais je n’ai pas eu l’occasion de lui mettre.

Sinon j’ai évidemment avec moi un vermifuge ainsi que des pipettes contre les tique et parasite (et des pinces à tiques).

J’ai aussi un collier qui s’allume pour quand il fait nuit et qu’il est en liberté dehors. Je lui achète ce dont je pense qu’il a besoin au fur et à mesure afin d’éviter de trop nous encombrer, car en sac à dos, entre mes affaires et les siennes (croquettes et accessoires) cela devient vite lourd.

Lorsque l’on bivouaque, il a une place à côté de moi sur le matelas et s’il a froid il rentre dans mon duvet (je ne vous raconte pas quand il pète…). Tient… Elle Voyage avec Cosmos elle aussi ???

Quels sont vos trois meilleurs souvenirs ensemble ?

Houla…il y en a des milliers de souvenir tous les 2. Dure de choisir.
C’est marrant, j’ai toujours la même réponse à cette question 😉

Je crois que le moment que je préfère c’est quand on se pose tous les deux, après une journée de stop ou de marche et qu’il se blottit dans les bras et s’endort. C’est un moment rien qu’à nous.

Un très beau souvenir qui me vient à l’esprit a été lors d’une journée en Espagne entre Tarragone et Castellone de la plana. Il faisait un temps magnifique et la chaleur était au rendez-vous. Une jeune fille nous a prises en Stop et nous a proposé de nous déposer plus loin sur la route. Entre temps, elle nous a invité dans sa famille pour manger. C’était vraiment un moment magique, car nous étions au milieu de la campagne et des montagnes. Ils n’y avaient rien aux alentours hormis la petite maison de sa maman et de son voisin.

Un autre de mes souvenirs était cet été. Nous sommes allés sur l’ile de Cretes en Croatie. Nous faisions la journée du kayak avec Fastoche (pas super serein) et le soir nous dormions à la belle étoile dans des petites cryptes. Nous étions seuls au monde sous les étoiles. J’avais peur que Fastoche s’enfuie pendant la nuit, car dans les falaises il y avait des moutons. Mais non, il restait tout près de moi, allonger à mes pieds sans bouger. Cela peut sembler banal, mais c’est dans ce genre d’instant que je réalise l’attachement qu’il a envers moi.

Au cours de mon voyage je me suis rendu compte à quel point les autres pays étaient Petfriendly par rapport à la France. Par exemple en Espagne, il ne se passe pas 10 min sans que quelqu’un veuille faire un câlin à Fastoche ou nous proposer à boire pour lui.

Une anecdote ?

Haha… une moyennement marrante. C’était pendant les vacances en Croatie, il semblerait que Fastoche avec pris un coup de soleil sur ses petits raisins. En effet, la peau pelait à cet endroit et surtout il ne pouvait plus s’allonger normalement. Il gardait donc toujours les fesses en l’air. Je culpabilisais un peu , mais je ne pouvais pas m’empêcher de rire.

Si tu as aimé l’histoire de Constance et Fastoche tu peux suivre leurs aventures sur leur compte Istagram : MyDogTheAvengers

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Ma devise : « Jamais sans mon chien ». Après avoir fait le tour du monde seule, Cosmos est arrivé dans ma vie. A présent, nous vivons de grandes aventures tous les deux ! Découvre nos deux livres : « Voyager avec son chien – Guide pratique » et « Mon Chien s’appelle Cosmos »

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